L' Empire du Levant

 

Cette île se trouve au Sud de Norwold. Encore inexplorée il y a 5 ans, le Roy Eric décida de mener une campagne en vue d'annexer ces territoires fertiles à son royaume. 5 ans de guerre complètement ruineuses et dévastatrices pour les armées du Roy ont eu raison de lui. Un récent contact diplomatique a permit au Roy d'envoyer un groupe d'espions comprendre pourquoi son armée fut tenu en echec si longtemps.
Le rapport est éloquent : cette île est peuplée principalement de pêcheur et d'agriculteur et gourvernée par des Samouraïs, sorte de guerrier asiatique qui ne suivent qu'un seul précepte, la loi du Bushido. Face à ces lois rigides qui mènent les Samouraï à se faire Sepukku plutôt que d'affronter le déshonneur, le Roy a décider de privilégier la voie de la diplomatie. Il a donc conclut des accords de commerce avec ce pays et son Shogun, Oda Nobunaga.

Oda Nobunaga est le Daïmio de la province de Tokaï-do. Il a pendant 10 ans fédéré les Daïmio de sa province et des provinces avoisinantes. Il s'est heurté à la résistance de Takeda Shingen, Daïmio de la province de Shaikaï-do, refusant de reconnaitre Oda Nobunaga comme Shogun, c'est à dire dirigeant en chef de toutes les provinces.

Oda a donc convaincu les 2 autres Daïmio, Toyotomi Hideyoshi et Kurosawa Kurosami, de lever une armée commune pour faire plier Takada Shingen. Après 1 an de combats sans merci sans conclusion positive malgré une armée supérieure en nombre, Oda Nobunaga a fait appel au Roy Eric pour vaincre son ennemi en échange d'un traité de paix et d'accords commerciaux. Le Roy Ericall a répondu à ses demandes en envoyant quelques uns de ses plus efficaces aventuriers pour régler le problème. Après un affrontement violent avec Takeda Shingen, les troupes envoyées par Oda Nobunaga, aidées par les aventuriers de Norwold, ont fait tourner l'avantage pour Oda et fait gagner la bataille. Oda Nobunaga a donc fini par vaincre son dernier opposant.

Oda Nobunaga est donc devenu par la force le premier empereur de l'île du Levant depuis près de 500 ans, seul dirigeant de l'île du Couchant, et suprême dirigeant de la nation. L'ensembe des daïmio de chaque province ont tous été promus Shogun de chacune des provinces de l'île du Levant. Seul l'île Shaikai-do n'est pas pourvue aujourd'hui par un Shogun.
La guerre avec Norwold a pris fin avec les accords commercaux signés à cette occasion et la victoire de Oda Nobuganaga sur ses adversaires.

Localisation: au sud est de Norwold, avec la mer du Levant comme bras de mer, ainsi qu'une frontière commune avec Norwold au nord ouest de la province de Hokoriku-do.
Surface: environ 2.358.000 km² (1.985.000 de terre habitables).
Population: 90% d'humains, 7% d'elfes, 2% de hobbit, 1% de nains.
Language: Japonais, quelques dialectes locaux, commun (depuis qu'il y a une liaison commerciale existe avec Norwold.
Monnaie: 1 Chi'en = 1 pièce de platine, 1 Tael = 10 pièces d'argent, 1 Yuan = 5 pièces de cuivre, 1 Fen = 1 pièce de cuivre.
Koku: Le koku est une unité dans l'île du Levant permettant de mesurer la richesse et le nombre de personnes à la disposition des seigneurs qui cherchent à étendre leurs terres et leurs pouvoirs. En effet la forme usuelle pour employer un samouraï ou un serviteur est de lui allouer une rente en koku, en guise de salaire. Le koku est donc une mesure de la force humaine (militaire ou civile) qu'un seigneur pouvait mobiliser.
Elle correspond à la quantité de riz mangée par une personne en un an, et se subdivise en 10 shaku. Un koku de riz pèse environ 150 kg.
Taxes: 15% de taxes sur l'ensembles des biens produits, .
Gouvernement: Gouvernement féodal despotique, avec un Shogun comme empereur et des Daïmios comme seigneurs.
Industries: Soie, bois exotique, armes orientales, navires, or et argent.
Personnages importants: Oda Nobunaga (Shogun, M, 45 ans, Samouraï 25), Toyotomi Hideyoshi (gouverneur de Hokoriku-do, M, 40 ans, Samouraï 20), Kurosawa Kurosami (gouverneur de Nankai-do, M, 52 ans, Samouraï 24), Hiro Nakamura (gouverneur de Shaikai-do, M, 65 ans, Samouraï 23), Akira Wakizaki (conceiller spirituel, M, 39 ans, Shukenja 22), Nagayoshi Minamoto (conseillère mystique, F, 55 ans, Wu jen 23),Eiji Kurosawa (Daïmio de la province de Honshu, Ambassadeur en Norwold, M, 49 ans, Samouraï 115).
Faune et flore: .

Description du Royaume

Cet empire a pour nom Shoguna dans la langue de ses habitants. L'empereur, le Shogun, règne sans partage sur l'ensemble de la population, par la force et la cruauté. L'ensemble des provinces de l'empire sont sous la coupe de Daïmyos, les plus fortunés des bushis
Bushi : Au sommet de la hiérarchie se trouve la classe des guerriers. Elle comprend les shoguns, les samouraïs et leurs entourages. Ils reçoivent une éducation guerrière et lettrée. Cette classe a droit de vie et de mort sur l'ensemble des autres classes.
Daimyos : Les familles de bushi possédant le plus de terres, d'une valeur d'au moins 10 000 koku, sont nommées les daimyos. Ces grands seigneurs sont les plus nobles, après le shogun. Quand un Japonais inférieur croise un daimyo sur une route, il doit en sortir et se mettre à genoux pour le laisser passer.
Samouraï : Les samouraïs sont les bushi possédant le moins de terre. Ils sont fortement liés à des seigneurs, et, s'il arrive malheur à leur maître, ils doivent se faire seppuku. Ceux qui ne le font pas sont destitués et deviennent des ronin (samouraï sans maître).
Paysans : Vient ensuite la classe des paysans. Elle comprend une minorité de grands propriétaires terriens et une majorité de paysans souvent très pauvres. La raison de leur classement en haut de la hiérarchie, ainsi que la position des autres classes, vient en grande partie de l'importance que les Japonais accordent à ceux qui « créent ». Les fermiers sont ceux qui créent la matière qui permet de vivre, c'est-à-dire la nourriture. Ils vivent dans les noka, littéralement « fermes », les minka rurales.
Artisans : Après ceux qui « créent », viennent ceux qui « transforment », c'est-à-dire les artisans. Ils vivent comme les marchands dans les machiya (« maison des bourgs »), les minka urbaines. Certains métiers sont liés directement à l'empereur. C'est notamment le cas des fondeurs, des forgerons, des tuiliers ou des miroitiers.
Marchands : En bas de la hiérarchie, viennent ceux qui vivent sans « créer », c'est-à-dire les marchands. Pour les Japonais, l'argent est quelque chose de sale, un mal malgré tout utile et ceux qui en vivent ne méritent pas de faveur. Cependant, le décalage entre la théorie et la pratique est des plus flagrants pour cette classe. En effet, les riches marchands avaient bien plus de prérogatives que les pauvres paysans.
En marge de ces quatre classes sociales, il en existent deux autres.
Eta ou parias : Les bouchers, les tanneurs et d'une manière plus générale toutes les personnes pratiquant une activité liée à la mort faisaient partie de la classe des parias ceci en raison des préjugés bouddhiques de l'époque. Ce terme très péjoratif fut redéfini récemment sous le terme plus neutre de burakumin. Contrairement aux autres classes, même à la pire (voir hinin ou eta-hinin, littéralement les « très sales »), les burakumin naissaient burakumin et ne pouvaient espérer changer de groupe. Malgré l'abolition officielle du statut de paria en 1871, les discriminations dont ils furent l'objet n'ont pas totalement disparu et certaines couches de la population japonaise moderne ne marieraient pas leurs enfants avec un membre d'une famille dont la lignée comprendrait un burakumin. Certains propriétaires immobiliers (en refusant de louer) ou certaines entreprises (en payant moins) pratiquent la ségrégation envers les burakumin. Aujourd'hui, la communauté burakumin compte plus de deux millions de personnes, dispersées dans plusieurs ghettos d'Osaka ou de Kyoto.
Hinin ou intouchables : Si les burakumin étaient en marge de la société, il existait une classe qui en était totalement exclue, les « non-humains ». C'est la classe sociale de ce qu'on appelle péjorativement les « déchets de la société », c'est-à-dire les criminels et les mendiants. Mais, contrairement aux burakumin, ils avaient l'espoir, avec beaucoup de chance, de pouvoir réintégrer la société.

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Eiji Kurosawa